Abiven. L'ultime appel à la mobilisation
|
Les associations de défense du littoral se sont retrouvées à la maison des associations de Saint-Jacques, pour lancer un cri d'alarme. |
«Après
il sera trop tard»
«Nous
incitons la population à se rendre à la mairie pour signifier
son désaccord sur le registre d'enquête publique. Une remarque,
juste noter «je ne suis pas d'accord», et une signature suffisent.
On peut aussi écrire au commissaire-enquêteur à l'adresse
de la mairie ou aller le voir pour sa dernière permanence à
la mairie, le 10 juillet, de 14h à 17h. Après il sera trop tard».
Ils craignent que le déclassement de la zone crée une jurisprudence
«qui serait préjudiciable pour toutes les côtes et ouvrirait
la voie à toutes les dérives» et s'indignent «qu'on
puisse déclasser un terrain pour le plaisir d'un particulier et contourner
ainsi la loi Littoral».
Denise Le Moigne, de Cap action solidarité, se souvient avec amertume
«quand M. Abiven a acheté sa parcelle, une riveraine lui a précisé
qu'elle n'était pas constructible ; il a répondu que ses avocats
parisiens sauraient la rendre constructible...»
À noter que toutes ces associations seront présentes ce matin,
sur le marché de Clohars, pour expliquer leur démarche à
la population.
Le Télégramme - Clohars-Carnoët - 04/07/2009