Grattage de la coque : AE2D était pour un laboratoire indépendant
Roger
Abiven et Alain Le Suavet, les coprésidents de l’association «
Agir pour l’environnement et le développement durable » (AE2D),
ont souhaité réagir aux mesures de pollution effectuées
par la Marine nationale autour de la coque de l’ex-Clemenceau (notre édition
de samedi) : « Les résultats se veulent rassurants, mais ils
auraient gagné en crédibilité si ces mesures avaient
été réalisées par un laboratoire indépendant,
et non pas par la Marine nationale elle-même. C’est le sens de la demande
de désignation d’un expert indépendant que nous avons déjà
formulée. « D’autre part, nous nous étonnons que des mesures
de tributylétain (TBT) aient été réalisées
seulement dans l’eau et n’aient pas concerné les sédiments au-dessous
de la coque. Le problème du grattage (...) n’est pas tant la dissémination
des particules rejetées directement dans le milieu liquide, mais le
fait que le TBT, dans le milieu aquatique, rejoigne les sédiments déjà
très pollués et ne se dégrade alors que très lentement
».
« Une menace permanente »
« La présence d’un stock important de ce biocide constitue alors
une menace permanente pour les organismes marins en raison des phénomènes
de dilution ou de déplacement dus aux courants, et des brassages massifs
lors de perturbations causées par les tempêtes, marées,
dragages... »
Le Télégramme - Brest - 19/01/2009