Gestion de l'eau. Débat contradictoire et prometteur
L'eau est toujours un sujet sensible que «Débattre à gauche» a décidé, mardi soir, de mettre sur la table des discussions. La question du futur mode de gestion de l'eau sur le secteur était le fil conducteur du rendez-vous, qui a réuni une trentaine de personnes.
Plusieurs
pistes
Les
organisateurs avaient invité des intervenants très différents
comme Jean-François Jaouanet, président de la communauté
de communes et Christophe Winckler, conseiller municipal et communautaire
(Démocratie-Ecologie-Solidarité). «Malgré les clivages
entre familles politiques locales et leurs leaders respectifs, les échanges,
basés sur le débat d'idées et le respect mutuel, ont
été constructifs et, de l'avis des participants, de grande qualité»,
assurait Yannick Hervé. Étaient également invité
M. Paul, vice-président de Brest Métropole Océane et
Jean-Claude Le Tyrant, maire de Daoulas. «Toutes les collectivités
n'en sont pas au même degré de réflexion car les échéances
sont différentes pour les unes et les autres. Les approches des modes
de gestion de l'eau, pour demain, sont différentes mais tous les participants
ont rappelé leur attachement au service public», relatait Yannick
Hervé.
Un
possible transfert de compétence
Certains
ont insisté sur le choix idéologique, d'autres, par pragmatisme,
s'attachaient au prix, plus intéressant, de la gestion publique (régie).
Il a même été esquissé des pistes de gestion en
«entreprise publique de dimension locale», à inventer ou
à copier sur des modèles étrangers». La question
de la taille de la collectivité a aussi fait débat. Des pistes
ont été évoquées pour un transfert de compétences
vers les Communautés de communes ou à un Syndicat, à
l'échelle du Pays de Brest. Des convergences semblent possibles.
Le prochain café-débat s'intéressera aux politiques culturelles, nationale et locale.
Le Télégramme - Landerneau - 23/05/2009