Antenne relais. Déclaration de travaux à Saint-Ernel
Les travaux de déplacement de l'antenne relais de la route de Quimper vers Saint-Ernel auraient dû être achevés à la fin du mois. L'opérateur n'en est qu'à la déclaration de travaux mais les riverains gardent confiance.
Depuis 2002, l'association des Riverains de l'Élorn se bat pour obtenir le transfert de l'antenne de téléphonie implantée tout près du centre de secours des pompiers, dans une zone urbanisée. «Depuis un an, nous avançons bien sur ce dossier. Nous avons eu de nombreux échanges avec Marc Daniel, l'adjoint au développement urbain, mais les promesses tenues prennent du retard», explique Marie-Odile Moisan, une des chevilles ouvrières de l'association. Un
an déjà
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Les adhérents sont moins nombreux qu'au début mais les fidèles sont toujours présents. |
Un
autre projet ?
Lors de leur assemblée générale, les adhérents
ont rappelé leurs priorités, à savoir : aucune implantation
d'antenne à moins de 300m de toute habitation, aucun émetteur
orienté vers la colline et, enfin, aucun nouveau site tant que le problème
de l'antenne de la route de Quimper n'est pas résolu. Or, les riverains
de l'Élorn ont ouï dire qu'Orange songerait à poser une
antenne du côté de la route du Quinquis Leck. Son dossier serait
même bouclé. À Landerneau, il existe deux autres antennes
: à Penhoat (au-dessus de l'hôpital) et à Kergréis
près des HLM. «S'il faut appliquer le principe de précaution
route de Quimper, pourquoi ne le ferait-on pas aussi pour la cité Caventou
où l'antenne se trouve au-dessus de la tête des locataires ?»,
interroge Gilles Meurice, ancien conseiller municipal, dans un communiqué.
Une
expérimentation demandée
«L'exposition des personnes aux champs électromagnétiques
doit se faire dans une démarche globale», déclarait Patrick
Leclerc en juin 2008. C'est ce que pensent également les riverains
de l'Élorn. Or, en ce moment, l'association Robin des boispropose de
participer à une expérimentation consistant à appliquer
un seuil d'exposition du public ne dépassant pas 0,6 V/m. «Nous
demandons à la mairie qu'elle adhère à ce mouvement comme
l'a déjà fait, à l'instar de bien d'autres collectivités,
la commune du Relecq-Kerhuon», annonce Thérèse Cloarec,
la présidente de l'association.
Dominique
Le Bian-Rivier
Le Télégramme - Landerneau
- 24/06/2009