Une enquête publique préalable à
l'approbation du plan d'élimination des déchets ménagers
se déroulera à partir de lundi prochain et jusqu'au
6mars. Le dossier sera consultable dans six villes du département
(*).
Au-delà de l'aspect formel, les élus du conseil général,
dont Chantal Simon-Guillou qui a beaucoup planché sur le sujet,
sont attachés à une réelle implication des Finistériens.
Comme tout dossier d'enquête, l'épais document ne sera
sans doute lu que par quelques associations et autres spécialistes.
L'expression des habitants est pourtant essentielle. «Ce travail
a suscité l'unanimité du conseil général,
a rappelé lundi Pierre Maille. Nous espérons qu'il sera
validé par les Finistériens». Il ne cache pas
que l'adhésion des habitants à ce plan facilitera ensuite
l'aboutissement du chapitre le plus délicat: l'installation
de deux centres d'enfouissement des déchets ultimes. Même
si le choix sera de la responsabilité des syndicats territoriaux.
Deux
zones parallèles
Un
des fondements du plan présenté repose sur la création
de deux zones, nord et sud, équipées à l'identique:
centre de tri des emballages ménagers, unité de valorisation
organique, unité de valorisation énergétique,
plate-forme de maturation des mâchefers, installation de stockage
des déchets non dangereux. Il faudra que chaque territoire
s'organise pour s'équiper. Le plan annonce aussi des objectifs
ambitieux: la réduction de 25% des ordures ménagères
incinérées ou stockées dans les dix ans. Tout
cela n'ira pas sans l'accord des producteurs d'ordures, c'est-à-dire
l'effort de chaque habitant. D'où l'enjeu de l'enquête
pour responsabiliser les Finistériens.
*
Quimper, Brest, Carhaix, Châteaulin (conseil général
ou délégations), Quimperlé et Morlaix (mairies).