Bien vivre au Cléguer ne veut plus de l’antenne relais d’Orange
Le
début de la lutte L'antenne relais du Cléguer existe depuis 1994 sur le site du château d'eau. L'action des habitants du quartier, alertés par une déclaration de travaux pour l'implantation de nouvelles antennes sur l'un des pylônes de téléphonie mobile, a débuté en 2002. Dès lors, l'association a multiplié les contacts avec la mairie et avec les opérateurs. Ceux-ci se retranchent derrière la réglementation française qui a fixé les seuils à 41V/m. Un niveau tellement élevé qu'il ne sera jamais atteint. Deux poids, deux mesures L'association a interpellé à plusieurs reprises l'architecte des Bâtiments de France. Avec la proximité du calvaire, la réglementation en matière d'urbanisme est très stricte sans ce secteur. Pourtant, les opérateurs de téléphonie mobile sont autorisés à implanter des pylônes métalliques... |
Samedi matin, l'association Bien vivre au Cléguer a manifesté sur la place du Calvaire afin d'alerter la population sur la dangerosité des ondes émises par l'antenne relais implantée dans leur quartier. |
Été
2007, première victoire
Au bout de cinq ans de contacts divers et à force de ténacité,
les riverains ont vu avec satisfaction le départ de Bouygues et SFR.
Les baux qu'elles possédaient sur le site du château arrivaient
à échéance en 2006. Sous la pression de Bien vivre au
Cléguer, la municipalité ne les a pas reconduits. Les deux opérateurs
ont fini par accepter de s'installer sur deux autres terrains, situés
à plus de 300 m des habitations. Ce qui est conforme aux préconisations
des experts indépendants.
Le
refus d'Orange
Mais France Télécom / Orange est toujours présent au
Cléguer, au cœur d'un quartier résidentiel, sur un site dont
il est propriétaire. L'opérateur refuse de déménager
vers un des sites de regroupements des antennes relais à Plougastel.
A la suite d'une nouvelle rencontre entre l'association et les élus,
le maire a écrit deux courriers, l'un en novembre 2008 l'autre en mars
2009, aux responsables bretons d'Orange France. Il leur demandait de déplacer
leurs antennes sur ces sites communs. À ce jour, Orange n'a pas répondu.
En appeler à la justice ?
Les positions actuelles semblent inconciliables. Entre le bon fonctionnement
du réseau
de téléphonie mobile et l'inquiétude des riverains pour
leur santé, le déplacement des antennes d'Orange apparaît
comme la seule issue. Faute d'y parvenir à l'amiable, l'association
envisage de déposer un recours en justice.
Ouest-France - Plougastel-Daoulas - 05/06/2009