Suez s'engage auprès d'Océanopolis
Une convention d'un million d'euros. Sur fond d'échéance en 2012 de l'actuel contrat sur l'eau entre Veolia et BMO.
150
000 € par an pendant cinq ans. C'est ce qu'apporte!e géant Suez Environnement
(12 milliards d'euros de chiffre d'affaires et 63 000 salariés) au
fonctionnement d'Océanopolis. La convention a été signée
jeudi, entre François Cuillandre, président de la Sopab, la
société d'économie mixte qui gère l'équipement
de Brest métropole océane, et Jean-Louis Chaussade, directeur
général de Suez Environnement.
Cet argent participera au financement des expositions temporaires et animations
d'Océanopolis : « biodiversité» pendant deux ans,
puis « littoral » ensuite. Le patron de Suez souhaite ainsi «travailler
avec des gens qui peuvent nous aider à réfléchir sur
la biodiversité». Une notion encore récente dans
la culture de son entreprise dit-il.
Elyo, qui avait décroché le contrat de gestion d'Océanopolis
il y a dix ans aux côtés de la Sopab, est une filiale de GDF-Suez,
principal actionnaire de Suez Environnement. Suez était très
présent à Brest 2008. Il devrait l'être encore en 2012.
François Cuillandre s'est réjoui d'une «relation
quasiment d'amitié, un partenariat très fort»,
avec ce spécialiste de l'eau et des déchets. Deux marchés
qui lui sont pourtant passés sous le nez pour l'instant à Brest.
Mais comme le hasard fait bien les choses, le contrat pour l'eau potable et
l'assainissement (33 millions d'euros par an), aux mains de Veolia eau depuis
25 ans, prend fin en 2012. «Oui, nous répondrons à
!'appel d'offres, s'est contenté de dire le directeur général
de Suez, comme à 500 autres en France.» Bien
sûr sa présence n'avait rien à voir.
D'ailleurs, François Cuillandre a rappelé qu'il était
là en tant que président de la Sopab et non président
de Brest métropole océane...
Sébastien
PANOU.
Ouest-France - Brest - 27/03/2009