Agir pour un Environnement et un Développement Durables.
La création de l'association se situe dans la ligne du Sommet de la terre de Rio.
Elle se pose comme objectif d'intervenir sur un large spectre de thématique liée à l'environnement.
En commençant par la question des déchets, et du problème des décharges sauvages.
Elle étend progressivement ses domaines d'intervention aux pollutions en mer et leurs conséquences littorales.
Puis au sujet du nucléaire (civil et militaire), de l'énergie. Ensuite, viendront les OGM, les pesticides, les ondes électromagnétiques.
Agir, premier mot de notre nom dit bien l'objectif de l'association, sans restriction, ouvre à une large palette d'actions. Notamment dans un rôle de sentinelle de l'environnement.
Agir, concrètement en faveur de la protection et de la préservation de la nature (espaces naturels, zones humides, littoral, faune, flore..) et pour l'amélioration du cadre de vie (urbanisme, transports, énergies…). L’association milite également contre les pollutions (air, eau, mer, sol), les nuisances (bruit…) et les risques technologiques majeurs (nucléaires…). Elle demeure vigilante sur les infractions caractérisées, au niveau des différentes réglementations concernant l'environnement et le cadre de vie.
Michel BARON l'Échos de St Pierre, octobre 2012.
Noter qu'il existe une association homonyme AE2D Action Environnementale pour le Développement Durable, au Togo principalement sur la forêt communautaire d’Alibi, où les ressources naturelles sont sous forte pression, et plus globalement autour du complexe forestier d’Alibi-Abdoulaye-Bago-Koussountou (45.000 ha environ).
http://www.ae2d-togo.org/index.php/ae2d-organisation-et-foctionnement
L'association commence avec des statuts classiques, avec un président un trésorier une AG... Avec l'avantage d'un pilotage efficace avec des personnes identifiées, mais aussi l'inconvénient d'un fonctionnement par trop vertical, pas suffisamment inclusif.
AE2D bénéficie de la reconnaissance d'utilité publique, ce qui lui permet de porter des recours en justice contre des personnes / entreprise / institution qui contreviennent au droit de l'environnement. Cette reconnaissance permet également d'accepter des dons défiscalisés.
AE2D est agréée au titre de la protection de l'environnement pour le département du Finistère (arrêté N°2005-0850 du 03 août 2005).
L'association est lauréate des trophées bretons du Développement Durable 2006 et 2007.
Le choix sera fait d'adopter un fonctionnement plus collectif, plus horizontal, avec une direction en Conseil Collégial où toutes les décisions sont prises à la majorité des membres.
Article 1 Ses objectifs sont d'agir :L'action de l'association se situe dans le cadre de l'agenda 21
Article 3 Les moyens d'action de l'association sont :
- En faveur de la préservation de la nature (espaces naturels, zones humides, littoral, faune, flore) et l'amélioration du cadre de vie (urbanisme, transport, énergie…)
- Contre les pollutions (air, eau, mer, sol…), les nuisances (bruit…) et les risques technologiques majeurs (nucléaires…)
- À partir des faits constitutifs d'infractions aux différentes réglementations concernant l'environnement et le cadre de vie
Article 7 L'association est dirigée par un Conseil Collégial composé de 5 membres au moins élus pour une durée d'un an par l'assemblée générale. Dans l'intervalle entre deux assemblées générales, le conseil collégial peut accepter d'intégrer un membre candidat. Cependant, ce dernier ne disposera d'aucun droit de vote. Les décisions qui engagent la responsabilité de l'association, aux plans politique (les actions), juridique ou financier sont prises à la majorité des 2/3 des membres du conseil collégial. …
- Bulletins, publications, réunions, expositions, conférences, pour la sensibilisation et l'information des différents publics (scolaires, adultes, …) et l'éducation au développement durable
- Interventions diverses auprès des décideurs et pouvoirs publics
- Action d'écovigilence, d'écoveille et d'alerte écocitoyenne
- Actions en justice et constitutions de parties civiles
L'agrément d'AE2D pour la protection de l'environnement, a été renouvelé par l'arrêté préfectoral du 19 octobre 2018, sous le N° 2018292-0003.
La création de l'association par Roger ABIVEN et Christian BUCHER, fait suite à leurs premières actions contre des décharges sauvages dans le territoire de l'agglomération brestoise.
Le groupe se renforce au fil des années. En 2006 une équipe d'animation, est crée, elle comporte 44 personnes. Faute d'un salarié, le travail d'archivage des documents de l'association n'a pas été effectué. Nous avons perdu une partie de l'histoire surtout celle d'avant 2009. À cette date du passage en Conseil Collégial correspond aussi un renouvellement et renforcement en nombres des ses membres actifs.
Citons encore : Roger CONNAN, André HUET, Pierre LE GUEN, Rozenn LESGUER, Philippe LE TALLEC, Priscylle STAMM, Claude TERASSON, Delphine TRÉHARD, Xavier VASSEUR…
En 2011 le Conseil Collégial comporte 12 membres.
En 2022 ce sont 7 membres.
Les adhérents : en 2006, il y a 120 adhérents, dont 45 membres actifs.
Plus d'une centaine d'adhérents sur les 10 dernières années. Moins d'une trentaine à jour de leur cotisation aujourd'hui.
Les associations et collectifs amis sont nombreux sur les différents thèmes abordés par AE2D, et les relations entre membres des groupes sont importantes. Comme nous le verrons dans la partie Actions, les partenaires les plus fréquents sont Bretagne Vivante, Eau et Rivières de Bretagne, Force 5… Vous trouverez une liste plus complète sur la page
Les dépôts ou décharges sauvages sont une plaie pour les écosystèmes et les lieux de vie, de promenades. Heureusement en régression, on ne trouve plus les grandes décharges que l'on observait jusque dans les années 90, le phénomène existe néanmoins toujours, et il n'est pas traité, par tous les acteurs, avec le sérieux qu'il mériterait.
Les déchets de toutes tailles et natures sont jétés dans la nature de façon illégale (mais pas toujours, si le dépôt concerne une parcelle privée), des camions, des voitures, de l'électro-ménager, des restes de matériaux de construction, des bonbonnes de gaz, des extincteurs, des ordures ménagères, se retrouve concentrées sans traitement ni précaution, polluant durablement les sols et possiblement les cours d'eau ou nappes phréatiques. Il y a aussi des emballages plastiques, des mégots qui sont disséminés dans tous les recoins des espaces naturels et habités.
La pollution maritime et des espaces littoraux provient à la fois de la terre et de la mer. Les dépôts sauvages contribuent à la dissémination des matières plastiques transportées par le vent, les eaux de ruissellement sur lesquelles elles flottent, et se retrouvent, après quelque temps, en mer où elles se dispersent encore au grès des courant et de la houle, avant de s'échouer sur les plages et estrans. Venant aussi de terre les effluents issus de l'élevage intensif, en Bretagne surtout de l'élevage porcin, une fois épendus en trop grande quantité sur les champs ou bien simplement directement de la fosse à lisier vers le ruisseau qui finit sa course en mer, ruissellent et participent à l'eutrophisation des milieux aquatiques. Pour le dire trivialement, la pisse des cochons d'élevage asphyxie la vie dans les cours d'eau, et fertilise les algues vertes.
Enfin, de la mer, viennent les nappes d'hydrocarbures relâchées par les navires de transport maritime qui préfère souiller la mer au large plutôt que de payer des opérations de maintenance dans les ports. Heureusement, ce type de pollution est en grande diminution depuis les années 2010, grâce à une nouvelle législation et une surveillance efficace par image aérienne. Le dernier accident lié au transport d'hydrocarbures remonte à des années, mais nous ne sommes pas à l'abri d'une nouvelle catastrophe du même genre.
La gestion quotidienne des déchets est suivie localement par la participation à la CCSPL (voir § 4.3.) du Syndicat mixte d’études pour l’élimination des déchets (SYMEED 29).
Qu'il soit civil ou militaire le nucléaire présente des risques pour les travailleurs directement au contact des sources radioactives. Les personnels de l'Ile Longue ont ainsi travaillé durant deux décennies sans aucune protection au montage des missiles à têtes nucléaires. Les personnels de la centrale de Brennilis aujourd'hui en phase de démantèlement, ont été eux aussi, à des degrés divers exposé aux rayonnements ionisants notamment au travers du tritium, élément assimilable par les organismes vivants. C'est le risque le plus faible, qui expose à bas bruit, mais sur le long terme, les organismes aux effets perturbateurs de la radioactivité.
En matière de risque, les applications nucléaires diffèrent par la diversité. L'exploitation d'une centrale fait courir des risques de fuite d'éléments radioactifs dans le milieu ambiant en cas d'incident ou d'explosion de l'installation. Statistiquement la probabilité du risque est très faible, mais son ampleur est potentiellement très grande.
Le problème des déchets issus du fonctionnement des réacteurs, n'a jamais trouvé de solution technique, depuis des décennies de fonctionnement des filières. L'enfouissement profond apparaît comme une solution purement économique qui consiste à se donner l'impression que l'on s'est débarrassé d'un problème dont la persistance dans le temps n'a rien de commun avec le temps humain, d'une vie, des génération, et même des civilisations. Faire encourir ce risque pour une utilisation extrêmement courte dans le temps, et énergétiquement très partielle du combustible apparaît totalement disproportionné.
Enfin, le risque de l'utilisation des armes nucléaires en cas de guerre représente le risque maximum, celui de l'anéantissement de cibles comme des villes avec des effets à l'échelle de régions voire de pays. La doctrine de la dissuasion permet, en théorie, d'éviter le passage à l'acte grâce à un équilibre des forces. Souhaitons que cette théorie soit toujours vérifiée, ou la guerre nucléaire qui en résulterait serait une catastrophe planétaire et humaine, que l'humanité aurait bien du mal à surmonter pour parer sa disparition pure et simple.
La guerre entre bélligérants nucléaire devient ainsi un risque majeur pour l'humanité toute entière. L'éducation à la paix doit devenir une priorité.
Il s'agit, avec celui des déchets, du thème principal dont doit traiter le Développement Durable. L'énergie nous est devenue indispensable et l'essor des modes de vie de la société industrielle puis post industrielle y est directement lié. La maîtrise du feu a sûrement constitué la première consommation d'énergie contenue dans le bois. Puis l'eau le vent avec le développement des technologies de l'antiquité jusqu'aux abords du 17ème siècle.
La machine à vapeur, qui peut fonctionner au bois, mais beaucoup moins au charbon, énergie plus concentrée et légère, va s'appliquer aux transports à la mécanisation du travail jusqu'alors assurer par la force des travailleurs et de la traction animale.
Les énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz) vont considérablement étendre les possibilités humaines pour la création de biens matériels procurant un confort inconnu auparavant, elles vont aussi multiplier les possibilités d'exploitation des ressources naturelles et de destruction de la nature.
Le changement opéré par ce nouveau mode de consommation de l'énergie est si important qu'il en vient à modifier les équilibres planétaires dont les premières conséquences sont le changement du climat.
L'énergie contenue dans les fossiles vient de l'énergie solaire capturée par des végétaux dans leur matière organique par le phénomène de photosynthèse en captant le carbone aérien. Ces grandes quantités de matières accumulées sous terre ou sous mer au cours des âges géologiques ont piégé une aussi grande quantité d'énergie solaire et une tout grande quantité de carbone atmosphérique, compensant ainsi une augmentation constante liée au volcanisme.
Mis en lumière depuis les années 1987, le taux de CO2 dans l'atmosphère est directement corrélé à la température moyenne de la terre. Les émissions des Gaz à Effet de Serre dues à la combustion des fossiles sont ainsi directement corrélées à une élévation des températures constatée depuis les années 1800. Les modèles de plus en plus affinés expliquent et prédisent les changements climatiques en cours et à venir. Le constat de ce changement sur les milieux naturels peut se faire sur toute la planète.
On le voit le recours aux énergies fossiles est problématique et ne peut pas être poursuivi. Ce changement devrait nous pousser à nous tourner vers les énergies dites renouvelables, géothermie, vent, eau, marées, soleil. Leur rendement plus faible que les fossiles rend leur impact environnemental plus fort.
Nous ne pouvons plus continuer dans la direction donnée par la société industrielle, les sociétés durables vont devoir réduire drastiquement leur consommation énergétique, qui reposera uniquement sur des sources renouvelables, nous ne devrons pas seulement changer les modes de vie, mais aussi toute l'organisation sociale.
Les appareils électriques domestiques en produisent, tout comme les transformateurs industriels, ou les lignes à haute tension et bien sûr les terminaux et les antennes-relais de la téléphonie mobile. Ces rayonnements sont divers en fréquence comme en intensité. La superposition des ondes émises renforcée par des phénomènes de focalisation peut créer très localement des expositions intenses.
Les effets sur la santé, sont rapportés par des victimes, les études scientifiques sont loin d'être unanimes sur les effets des ondes sur les organismes humains ou animaux.
L'auteur de ces lignes ne sais que penser et reste réservé sur ce thème, tant les situations d'exposition peuvent varier dans l'espace et dans le temps.
AE2D alerte sur ce sujet des risques des antennes-relais, des émetteurs des compteur Linky.
Ondes ou pas ondes, l'érection des antennes-relais partout sur le territoire posent néanmoins des problèmes de bétonnage et de destruction des sols ainsi que des pollutions visuelles.
L'eau est à la fois un milieu de vie et une ressource indispensable au vivant et aux activités humaines. Nappes phréatiques, cours d'eau, précipitations, évaporation, sont toutes des manifestation du cycle de l'eau, qui est au centre des écosystèmes. Les activités humaines perturbent de nombreuses façons l'état des eaux et le cycle de l'eau lui-même. Ainsi, le changement climatique modifie localement, le rythme, les périodes et l'abondance des précipitations, qui modifient à leures suites le débit des cours d'eau et le niveau des nappes phréatiques. Les consommations, agricoles, industrielles et domestiques, augmentent elles aussi en quantité importante. La pollution chimique et bactérienne issue de ces activités impactent fortement la qualité des eaux. C'est particulièrement vrai en Bretagne (Comme nous l'avons déjà dit plus haut dans le § 3.1. Déchets) où les apports en nitrates sont en excès.
Les risques de sécheresse, pollutions, inondations sont connus. Des adaptations, dans notre façon de consommer l'espace en artificialisant et imperméabilisant les sols, peuvent réduire ces impacts négatifs. De même les pollutions doivent être traitées à la source en réduisant l'utilisation des molécules dangereuses qui s'accumulent dans l'environnement et se diffusent dans l'eau, en repensant les méthodes de production afin de limiter les rejets, en transformant l'agriculture vers un modèle biologique et autonome localement.
Ces transformations sont encouragées au niveau européen par la directive cadre sur l'eau, et sont pilotées en France par les agences de l'eau, comme l'Agence de l'Eau Loire-Bretagne. Plus localement la Mission interservices de l'Eau et de la Nature (MISSEN) édite des suivis de la qualité des eaux pour le Finistère.
Les zones humides sont particulièrement importantes pour le rôle de filtration et de traitement naturel des eaux qu'elles remplissent, la fonction de rechargement des nappes. Ce sont aussi des milieux très riches pour la biodiversité.
La biodiversité est en danger, victime des activités humaines. L'urbanisation contribue, à grande échelle, à l'artificialisation des sols, aux coupures des continuités écologiques. La consommation des biens industriels entraîne la destruction d'espaces considérables. L'agriculture chimique détruit directement le vivant en commençant par les insectes et les habitants des sols. La pression sur les milieux est toujours plus forte depuis l'essor de l'industrie. Le changement climatique perturbe les populations végétales et animales plus vite qu'elles ne peuvent s'adapter. Les causes et facteurs s'additionnent, parfois se multiplie par des effets de synergie. Tous les milieux de la planète sont à présent touchés, les campagnes des pays occidentaux, les forêts d'Amazonie, d'Afrique et d'Indonésie, les mers et les océans, l'Arctique. Partout, les populations diminuent, des espèces sont en danger d'extinction.
Localement, en protégeant de l'urbanisation les zones humides, les vallées et vallons, en supprimant le recours aux produits chimiques, en réduisant l'intensité des productions et des consommation, nous pouvons agir pour inverser le cours de cette catastrophe tant qu'il est encore temps.
Des suspicions de pollution par fragments de peinture dus au grattage de la coque. Mise en place d'un comité de veille citoyenne et juridique. Recours auprès du tribunal administratif de Rennes en 2008, qui sera débouté par le juge des référés le 02 février 2009.
https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9mant%C3%A8lement_du_porte-avions_Clemenceau
AE2D a soutenu la création du collectif "Pour la sauvegarde de la vallée du Restic" pour contester le projet de Voie de liaison Nord Lambézellec à Brest, dans une zone naturelle protégée. C'est une des plus longues batailles entreprise par AE2D, qui aura couru pendant 13 ans et 13 pommiers plantés symboles de la lutte.
https://www.facebook.com/sauvegardelavalleedurestic
La Bretagne produit peu de l'énergie électrique qu'elle consomme ce qui a conduit à la signature du pacte électrique breton pour sécuriser la consommation de la péninsule. Ce document propose une centrale au gaz, solution à contretemps des politiques de réduction des émissions des gaz à effet de serre. De plus l'Interceltic-Connector qui prévoit une liaison entre l'Irlande et la Bretagne permet déjà de résoudre le problème auquel doit répondre cette centrale.
Tout, dans ce projet qui ne résiste pas à un examen attentif, indique la volonté de quelques-uns au passage en force, mené sans enquête publique, à l'encontre de ce qu'une politique énergétique durable réclamerait de bon sens.
Le combat est mené par le collectif GASPARE l'association Force 5.
http://www.nonalacentrale.fr/wp-content/uploads/2011/07/Argumentaire-23-07-2011.pdf
Scénario électrique alternatif breton
http://www.nonalacentrale.fr
https://fr-fr.facebook.com/associationforce5
AE2D est partenaire d'Eau & Rivières de Bretagne pour se porter partie civile dans les cas de pollution des cours d'eau.
Des manifestations contre des activités ou des projets à fort impact sur les milieux.
Aux élus, institutions, représentant de l'État :
Des éco-randonnées co-organisées sur des lieux sensibles, afin de mieux connaître les milieux naturels et les risques liés aux aménagements.
Plusieurs cellules de veille ont été mise en place autour des activités portuaires, terminal en silos de soja Cargill depuis repris par Bunge, participation au Conseil Portuaire de Brest, surveillance du projet de stockage de charbon (abandonné), des travaux d'agrandissement et d'aménagement du polder.
Surveillance du site Seveso du port avec l'association Brest Seveso, et de la pyrotechnie St Nicolas au Relecq-Kerhuon, activités aujourd'hui couverte par un Plan de Prévention des Risques Technologiques depuis 2017.
AE2D participe également aux réunions thématiques de la Commission Consultative des Services Publics Locaux (CCSPL) de BM (eau, déchets, restauration scolaire, transport en commun, …). Elle participe aussi à la Commission locale d’information auprès des sites relatifs à l’exploitation des installations nucléaires de la défense de Brest, comme ceux de l’Île Longue. Elle est attentive au démantèlement de la centrale nucléaire de Brennilis dans la Commission Locale d'Information des Monts d'Arrée.
Nous demandons la création immédiate de la Commission locale d'information. On nous parle d'une installation en décembre et de l'ouverture de l'enquête publique pour la poursuite du démantèlement de la centrale, en janvier. Il faut un délai suffisant pour que la commission soit consultée.
La CLI devra commencer par recevoir toutes les réponses aux nombreuses questions posées par les associations et qui demeurent en suspens depuis des années. La conséquence en est une opacité persistante sur l'état, notamment radiologique du site et de son environnement…
Lettre ouverte déposée en préfecture en septembre 2009 signée par Delestage, L'eau et la Terre, Sortir du nucléaire
En plus de 20 ans d'existence, l'association AE2D a soulevé, traité et informé de nombreux sujets liés aux atteintes à la nature. Son action a été particulièrement importante pour :
Ces résultats tangibles sont assez impressionnants quand on précise qu'ils sont le résultat du travail d'une association amateure uniquement composée de bénévoles. Toutes ces actions ont été menées avec d'autres associations auxquelles AE2D s'est associée, et grâce au dialogue entretenu avec les élus et les instances de décision de l'État et des collectivités que l'association a sollicitées. Le rôle moteur des fondateurs, de ses animateurs puis du conseil collégial, à été déterminant dans les succès que nous pouvons apprécier à leur juste valeur en nous retournant sur deux décennies d'action.
Il reste encore des combat à mener, certains sont difficiles, la lutte contre la centrale à gaz de Landivisiau n'a pas porté ses fruits, les problèmes dûs au modèle agricole breton (pollution des ruisseaux, algues vertes, projets de méthaniseurs) paraissent immuables sans une volonté politique d'évolution vers une agriculture durable, bio et paysanne.
Au plus fort de son existence, autour des années 2010, elle bénéficiait d'une quarantaine de membres actifs et réunissait plus de 120 adhérents.
La question du renouvellement avec des recrues plus jeunes se pose.
C'est un défi que l'association devra relever, mais qui est rendu difficile par le faible nombre de membres encore actifs et du peu de disponibilité qu'ils pourront consacrer à AE2D.